Se payer le luxe de…
Alors que s’ouvre cette nouvelle phase de confinement, j’ai le sentiment de perdre nombre de libertés fondamentales tout en ayant conscience que ces activités sont un luxe au regard de la précarité accrue par la crise: cours de danse et de yoga, expos et spectacles (« La femme Danse » de Pietragalla démarrait en novembre) journées de loisirs en famille (bye bye les frayeurs et rigolades au parc d’attraction) , diner entre amis, séjours et balades dans mon pays basque natal (objectivement le plus beau pays du monde pour se ressourcer), moments partagés en équipe et coachings en présentiel (oh oui l’intimité d’une séance individuelle et l’énergie des séminaires à 200 personnes me manquent !).
Ma dernière exposition « Luxes » au Musée des Arts Décoratifs est source d’inspiration et de questionnement pour cette nouvelle étape : qu’est ce que le luxe en confinement pendant une crise sanitaire dévastatrice ?
« Terreau de tous les paradoxes, le luxe serait l’ultime aspiration de la consommation et en même tout ce qui ne saurait être acheté, une valeur intangible. »*
On peut choisir de se payer le luxe de créer une valeur intangible : celle de prendre soin de soi et de nos relations pour vivre mieux cette période. Le luxe d’être soutenu et solidaire avec le co-développement, le luxe de laisser de la place à nos émotions avec la musique et une bonne série, le luxe de partager nos bonnes pratiques pour animer à distance.
Et si ce n’était pas un luxe mais incontournable en 2020 ?
Découvrez nos rubriques partage, bulles d’art et astuces pour en savoir plus.